Des journalistes économiques et financiers de 20 pays africains ont été invités du 25 au 26 mars 2021 à l’espace CRRAE-UEMOA au Plateau (Abidjan-Côte d’Ivoire), à être des acteurs de développement pour le continent africain.
Cette invitation a été donnée au cours de la 1ère édition du Forum Africain de la Presse Économique et Financière (FAPEF), initié par le Président et Président du Comité d’Organisation, Michel Russel LOHORE, Journaliste, Membre du Club de la Presse de Lille (France), Lauréat du Prix National d’Excellence 2019 pour le Développement de la Communication en Côte d’Ivoire, en présence du Représentant du Ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Adama COULIBALY.
Au cours de ce Forum tenu en présentiel et par visioconférence qui a réuni des journalistes économiques de plusieurs pays africains entre autres la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Bénin, le Burkina Faso, le Togo, la Guinée Bissau, le Nigeria, le Ghana, la Gambie, le Maroc, le Kenya, le Congo, etc, avec comme thème : « LE JOURNALISME ECONOMIQUE ET FINANCIER AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT », les participants ont pu être formés au cours d’ateliers et de panels par des Formateurs et Experts d’Afrique, d’Europe (France) et de l’Amérique (États-Unis), en vue de renforcer leurs connaissances et leur permettre de traiter avec plus de professionnalisme, les questions économiques et de développement, qui constituent des défis importants pour l’avenir du continent africain.
« Le journaliste a besoin de se former, mais surtout d’aller à la recherche de l’information. On est venu pour apprendre afin d’être utiles pour nos populations », a déclaré le Président du FAPEF, M. LOHORE, lors de la cérémonie d’ouverture du Forum. Exhortant les Institutions dans le domaine de l’Économie et des Finances à permettre aux journalistes économiques et financiers, de bénéficier de formations de leurs services, qui permettra d’être outillés à rendre l’information aux populations de manière fluide et digeste à comprendre.
Pour le Représentant du Ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Vassongo BAMBA, ce Forum est une tribune de référence pour les journalistes et financiers du continent. « Je vous invite à soumettre les recommandations qui sortiront de ces deux jours de travaux. L’information économique doit incarner l’utilité », s’est-il exprimé.
Les Formateurs et Experts entre autres Adama WADE, Directeur de Publication de Financial Afrik, Pr Alban Emmanuel AHOURE, Maître de Conférence agrégé des Sciences Économiques de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody-Abidjan, Pascal AIRAULT, Journaliste éditorialiste au service International sur l’Afrique et le Moyen-Orient de l’organe de presse « L’OPINION » en France, Alain FOKA, Journaliste à Radio France International (RFI) ; le Chef économiste de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Alain TCHIBOGO, M. Abdou Dramane NIANG de la Banque Centrale Economique de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), etc, ont tous reconnu que les journalistes, qu’ils soient simplement journalistes ou journalistes économiques ont un rôle de développement pour la population, car ils arrivent à faire bouger les choses dans certains pays, par des investigations et thématiques abordées dans leurs écrits ; qui interpellent les populations et décideurs.
En effet, le rôle du journaliste économique est important car il permet aux Investisseurs de prendre confiance lorsqu’un pays est confronté à des crises et aux populations de prendre des décisions.
Par ailleurs, par des thématiques abordées telles que : « LES ENJEUX DES INFRASTRUCTURES POUR LA RELANCE ECONOMIQUE EN AFRIQUE » ; « LES FONDAMENTAUX DU COMMERCE INTRA-AFRICAIN » ; « COMPRENDRE ET COUVRIR LA BOURSE » ; « LES OPPORTUNITÉS DU JOURNALISME DIGITAL », etc, ils a été révélé que 25% de la population est urbaine et que l’Afrique est dans une récession ; et le rôle premier du journaliste est de déterminer à travers de données fiables à participer à la valeur active du continent africain. Indiquant que les enjeux des infrastructures pour la relance économique en Afrique restent primordiaux, quand nous savons que cela entraîne 40% de gain pour les Entreprises, s’il y a une meilleure implication dans les infrastructures, cela va aussi contribuer à une meilleure application de la ZLECAF et ajoutant que le digital reste aussi un secteur capital pour le développement du continent africain ; 300 millions de personnes n’ont pas encore accès à Internet sur le continent africain. « Les opportunités il y en a ; il faudrait mettre en exergue toutes ces opportunités par le canal des journalistes ; c’est votre rôle à vous », ont exhorté les Formateurs et Experts du FAPEF.
Cet événement a été marqué par la remise de Prix spéciaux (hors compétition) à des figures de la presse internationale pour la qualité de leurs œuvres relativement à la couverture de l’actualité économique africaine ; des personnalités, des Institutions, des Partenaires et Entreprises dont les actions pour la promotion de la presse de développement en Afrique, ainsi que les initiatives pour le renforcement des capacités des Professionnels des médias du continent.
Notons que forte de ses immenses ressources et d’une croissance en hausse dans plusieurs pays avant la crise sanitaire de la COVID-19, l’Afrique constitue aujourd’hui pour bon nombre d’Experts, le continent de l’avenir. Certes, les obstacles sont légion et persistent, mais l’espoir est plus fort que jamais. L’Afrique est désormais vue par des Multinationales et des Investisseurs de premier plan comme une chance, un vivier d’opportunités entrepreneuriales. Il n’est plus rare que les meilleurs magazines économiques du monde consacrent leurs pages au potentiel économique des pays africains et aux Entrepreneurs en vogue. Cependant, la presse économique et financière occupe une place dérisoire sur le continent, surtout en Afrique noire francophone. La crise de la pandémie à Coronavirus qui a causé l’effondrement de bon nombre d’économies, avec de graves conséquences sur des Secteurs stratégiques, devrait constituer pour les Journalistes africains, une opportunité de productions de qualité afin d’apporter leur contribution à la relance économique et au développement de l’Afrique, souligne-t-on.
Rappelons que le FAPEF a eu pour sa 1ère édition comme participants des Partenaires au développement, des Décideurs gouvernementaux, des Partenaires notamment la BRVM, la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), la BCEAO, la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), Africa50.
Nadège Koffi – Afriqueconomie